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Une vie qui continue dans le bon sens...

Pays du monde

Tea for two & two for tea...


INDE

Kerala



Le Kerala ne se résume pas qu'aux Backwaters !

Cet état recèle bien des paysages et des trésors. Nous décidons de partir à la montagne et de rallier Munnar et ses fameuses plantations de thé comptant parmi les plus hautes du monde, perchées à plus de 2 600 m d'altitude.

Nous choisissons notre auberge en fonction de la vue qu'elle offre sur la campagne, dans le village de Pothamedu situé à 7 km du centre de Munnar.

Arrivés pour le déjeuner, nous démarrons illico par une magnifique rando à travers les champs escarpés dans lesquels s'affairent de petites mains à la cueillette des précieuses feuilles. Nos premières photos sont déjà magnifiques et les femmes nous saluent bien volontiers à notre passage ce qui facilite grandement les prises sur le vif.

Du vert, partout, des sommets aux vallées, des tapis verts tirés au cordeau, des coussins verts laissant émerger de massifs rochers qui parsèment les flancs de la montagne. Nous en avons le tournis et puis, soudain une chanson me revient à l'esprit et je me mets spontanément à siffler :

"Tea for two and two for tea...me and you and you and me"

Lionel, en grand amateur de vieux films, saisit la balle au bon et rejoue la scène de "la grande vadrouille".

Ça ne pouvait pas mieux coller !


Nous prenons le temps de visiter Munnar, sa rue principale ainsi que son temple, sa mosquée et son église toutes trois implantées sur moins d'un hectare et qui dominent cette petite ville. Nous entrons au marché couvert faire quelques emplettes...la foule, les épices et les couleurs nous rappellent notre Maroc, encore !


Quelle chance, c'est jour de fête! Nous assistons à la célébration de la pleine lune organisée par les hindouistes. La grande artère est bloquée pour laisser passer le cortège et nous en profitons pour immortaliser ces instants délicieux. Les participants sont parés de leurs plus beaux vêtements traditionnels, les jeunes jouent des airs rythmés sur lesquels la foule danse joyeusement. Nous sommes même invités à nous joindre à eux




Le séjour commence magnifiquement bien !

Dès le lendemain, notre logeur nous organise une superbe virée sur la route du thé et des cascades.

Nous traversons de petits villages aux maisons multicolores mises en valeur sur ce fond émeraude. Des poinsettias énormes rouge vif colonisent les vallées au fond desquelles sinuent de charmants ruisseaux. Nous sommes dans un décor de contes de fées.

Nous nous arrêtons à la cascade de Viripara le temps d'une trempette pour Lionel. L'eau n'est qu'à 10°et, lâchement, je prétexte me sacrifier pour photographier.

Oh la chipie hihi !

Il est encore tôt et nous sommes les seuls touristes au milieu des indiens venus ici se purifier. Mon chéri se mêle à eux pour le bain pendant que je m'assoie avec la gardienne des eaux et forêts avec qui j'engage la conversation sous son ombrelle.

Mais il est temps de repartir à la découverte d'autres merveilles. En chemin nous faisons la tournée des eaux vives, traversons des bambouseraies à pied avant de nous arrêter en bord de rivière pour le pique-nique.

Nous sommes en pleine forêt et les berges herbues sont immenses. Tout est calme et l'heure de la sieste arrive. Soudain, un éléphanteau sauvage, une petite femelle, pointe le bout de sa trompe, rentre dans le filet d'eau pour venir jouer à faire des bulles. Devinant la mère certainement restée en surveillance cachée sous les arbres, nous nous gardons bien d'approcher... mais quel spectacle !



Nos deux jours à Munnar nous ont enchanté. Mais nous devons poursuivre plus au Sud, vers Kumily.

Nous logeons plus exactement à Thekkadi, juste à l'entrée des grands parcs naturels que tant de monde semble vanter sur les réseaux sociaux.

Et bien, nous concernant, on ne peut pas dire que cette visite ait été notre tasse de thé !

Tout est désorganisé, impossible de trouver où acheter les tickets, tout le monde propose tout et n'importe quoi, de la petite agence au syndicat d'initiative, du vendeur de rue au conducteur de tuk-tuk. Bref : après une belle rando dans le premier parc, nous sautons dans un bateau pour un tour du lac de Periyar.


Au programme du lendemain, nous avions prévu une descente en bambou-rafting réservée auprès du mec de l'agence du coin de la rue. Arrivés sur place, le gugus est encore dans le fond de son lit avec une gastro carabinée.

En revanche le lever de soleil sur la montagne nimbée de brume est époustouflant.

En contre partie de la descente en eau vive ratée, notre chauffeur nous propose une balade à dos d'éléphant. Soit !

Sauf que la balade a bien vite été écourtée et que le kornac en charge de notre bestiole n'a jamais été capable de prendre une photo correcte. Nous nous consolons finalement en assistant à la toilette des pachydermes.

De Kumily nous ne garderons que le souvenir de notre très bel hôtel de style rustique romantique avec un balcon qui donnait sur la réserve.

C'est d'ici que nous avons pu assister au lever et au coucher de la faune sauvage...un comble !


De retour sur la côte et encore frustrés de notre mésaventure chez les éléphants, nous prenons la route de Guruvayur pour assister à un festival avec course de pachydermes.

Pas d'bol: nous nous sommes trompé de jour. Décidément, les animaux et nous ne semblons pas pouvoir nous rencontrer.

Cependant, sur la route du retour nous avons la chance de passer devant la cour publique d'un temple en pleine cérémonie. Une dizaine de grosses bêtes en tenues d'apparat et montées de leurs kornacs paradent devant une assemblée de moines en tenues blanches.

De nombreux spectateurs assistent à l'événement, filmant le fascinant spectacle.

Et devinez à qui on demande de cesser de photographier : moi !

Là, s'en est trop. C'est la quatrième fois depuis notre arrivée en Inde que nous devons supporter l'agressivité des monks alors que nous n'avons de cesse avant de pénétrer (et ici, c'était en extérieur) que de demander la permission (qu'on nous accorde), de respecter les coutumes et traditions, de faire des dons et qu'on nous évince comme des malpropres en dernier ressort.


Pour finir sur une touche plus plaisante et plus drôle, nous découvrons que l'état du Kerala est communiste et particulièrement à Guruvayur...un non-sens lorsqu'on sait que cette politique est très loin de faire l'apologie de la religion et que, par ailleurs, l'état porte le nom de "Pays de Dieu".

Allez comprendre !

C'est également le seul état de l'Inde où tous les enfants vont gratuitement à l'école, où l'espérance de vie est la plus élevée du pays (73 ans en moyenne) et où tous les habitants bénéficient de la protection médicale universelle.


A la suite des déceptions rencontrées ces derniers jours, nous prenons la route de la mer, histoire de nous détendre. Nous rejoignons Marari Beach pour 4 jours de baignade dans une eau à 26° où nous jouons avec les vagues, regardons les bateaux et radeaux de pêche quitter le rivage pour la matinée et peaufinons notre bronzage avant de devoir sortir du territoire pour valider notre visa obtenu pour un an.


Eh oui...déjà trois mois que nous sommes en Inde et pas un temps mort.

Nous allons en profiter pour prendre des vacances et vous retrouverons d'ici la fin du mois avec un nouvel article qui concernera cette nouvelle destination un peu forcée...mais c'est pour mieux revenir au pays des Maharajas !


On vous embrasse.



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